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Le secteur économique de Saint-Julien est caractérisé par :
Une Zone d’Activité Economique à vocation commerciale et artisanale, qui a vu le jour en 2017 et dépend de la Communauté de Communes Norge et Tille.
Une large offre de service médicaux, para-médicaux et pharmaceutique.
Des activités hors de la ZAE : services (La Poste, …), marchés locaux et produits fermies, restauration, articles de décoration, … ainsi que de multiples artisans.
Vous pouvez-retrouver l’annuaire actualisé des artisans / entrepreneurs / commercants, dans la rubrique “Saint-Julien Pratique”
Les terres agricoles (93% de la superficie communale) sont presque intégralement contraintes par la nature des sols : ceux-ci sont peu profonds à superficiels, de texture fine, plus lourds en profondeur. Bien structurés, ils sont notamment calcaires. La variation de l’épaisseur des sols agricoles entraîne une plus ou moins grande sensibilité à la sécheresse, étant donné le niveau des réserves hydrauliques présentes.
Vouées à l’agriculture générale, les terres agricoles de Saint Julien sont majoritairement destinées à la culture des céréales et oléagineux en champs plein. Il n’y a pas d’élevage bovin sur la commune.
La grande majorité des exploitations a été bâtie à la périphérie du village, bénéficiant ainsi de terrains attenants, ce qui est fort appréciable pour l’exploitation. La présence d’un bâtiment BMF (dite maison du houblon) est un témoin du passé de la culture du houblon.
L’institut National des Appellations d’Origines (INAO) recense également sur le territoire de Saint Julien des productions inscrites au titre des « Indications Géographiques protégées » (IPG) : Emmental français Est-Cantal / Moutarde de Bourgogne / Volailles de Bourgogne / Volailles du plateau de Langres
De nombreuses prairies de Saint Julien sont aujourd’hui affectées à l’accueil de chevaux. Cela est dû à deux facteurs :
Le premier est la place qu’occupe le cheval dans le cœur des habitants de Saint Julien : il a intégré les habitudes de vie de nombreux foyers. Le second est la présence de centres équestres et élevages à Saint Julien et à proximité immédiate (Clénay et Flacey notamment)
L’évolution du nombre de logements (permis de construire) explique l’évolution démographique de Saint Julien.
Le parc de logement se caractérise par les données suivantes :
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Le point mort, qui permet de déterminer le nombre minimum de logements à construire pour maintenir la population constante résulte de trois facteurs :
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A titre d’information, pour le bipôle Saint Julien / Clénay, sur 200 logements construits entre 1999 et 2007, 59 (30%) n’ont permis qu’à maintenir la population constante, les 141 autres ayant permis (70%) ayant permis la croissance démographique. |
Prix des terrains à bâtir :
Aujourd’hui, le bipôle Saint Julien / Clénay fait partie d’un secteur attractif dans le cercle périurbain de l’agglomération Dijonnaise, de par sa proximité avec les zones d’emploi nord de Dijon et son cadre de vie agréable et encore très rural par rapport à d’autres communes périurbaines à l’urbanité plus marquée, pour une distance équivalente.
Cette caractéristique induit des prix du foncier intermédiaires entre ceux de la ville et ceux des campagnes plus reculées, ce qui a attiré de nombreux ménages sur le bipôle depuis les années 1975.
Les incidences du SCOT (Schéma de Cohérence et d’Orientation Territorial) du dijonnais :
Le SCOT prévoit que les 5 pôles de proximité qu’il accueille produisent 3.500 logements d’ici 10 ans. Avec une clé de répartition supposée proportionnelle à la taille actuelle des pôles, cela représenterait 636 logements pour le bipôle Saint Julien / Clénay, dont environ 60% à réaliser sur Saint Julien.
En synthèse
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Initialement village agricole, Saint Julien est devenu un village de « cols blancs », c’est-à-dire d’employés, de cadres moyens ou supérieurs : les agriculteurs sont marginalisés, les ouvriers composent environ 1/3 de la population active et ce sont les actifs du secteur tertiaire qui forment désormais la majorité de la population.
La dernière estimation de population en 2010 témoigne d’une croissance très modérée : on dénombrait 1.441 personnes. La croissance de la commune est étroitement liée à la mise à l’urbanisation de parties de son territoire, aujourd’hui ralentie.
La population apparaît équilibrée en terme générationnel, avec 2 tendances à surveiller : Une nette augmentation des plus de 60 ans (vieillissement) / une baisse des jeunes enfants depuis 2008 (impact du faible rythme de construction), avec des impacts sur les effectifs scolaires.
Le nombre moyen de personnes par ménage tend à diminuer.
Cette diminution du nombre d’occupants par résidence principale coïncide avec l’évolution des modes de vie qui tendent au desserrement national de la population et à l’individualisation des ménages (plus de célibataires, de divorcés et de veufs avec l’allongement de la durée de la vie.
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La commune de Saint Julien est située au Nord du département de la Côte d’Or, dans la région Bourgogne. Avec 1.431 habitants au recensement de 2009, Saint Julien fait partie des communes les plus peuplées du canton Dijon-1 (qui comprend 8 communes ainsi qu’une partie de Dijon) derrière les communes de Saint-Apollinaire et Varois-et-Chaignot.
Saint Julien appartient également à la Communauté de Communes Norge et Tille, issue de la fusion des anciennes CDC Norge et Tille et CDC Plaine des Tilles, dans le cadre de la loi Nôtre imposant une taille minimale de 15.000 habitants pour les communautés de communes.
L’altitude de Saint Julien varie entre 225 et 273 mètres, et elle s’étend sur 16,4 km² : les principales dessertes sont les routes départementales RD28A et RD28, puis par la voie ferrée sise à l’ouest du bourg qui relie Dijon/Belfort (au nord) et Dijon/Chalon-sur-Saône (au sud).
La commune est également intégrée dans le périmètre du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du dijonnais approuvé le 4 novembre 2010 . Au sein de ce périmètre, Saint Julien est défini comme un bipôle de proximité (commune de niveau 3) avec la commune voisine de Clénay. Le SCOT doit permettre de limiter la pression urbaine qui pèse sur la plaine agricole, en corrélation avec une demande croissante de logement notamment de la part des jeunes actifs. Pour ce faire, les orientations du dossier d’orientations générales (DOG) visent à mettre en œuvre l’organisation territoriale selon les trois principaux axes suivants : Renforcer l’armature paysagère et préserver les ressources naturelles / Articuler déplacements et urbanisation / Renouveler l’attractivité du territoire du SCOT du dijonnais afin de lui donner une nouvelle ambition.
Au départ de Saint-Julien, plusieurs modes de transport collectifs
Groupe Scolaire | Accueille les enfants de Saint-Julien, Clénay, Brogon et Flacey en école maternelle et élémentaire | ||
Equipements sportifs et de loisirs |
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Equipements culturels | Bibliothèque | ||
Réceptions, événements |
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Autres |
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Date de naissance : Comblanchier apparait en 897 pour devenir Saint-Julien en 1038
Habitants : 1.478 habitants (recensement 2012) – Les Julianoises et Julianois –
Sobriquet : Lé Pairai (les pauvres) – comme pour de nombreux habitants des villages du Val de Norge – fut le sobriquet des Julianoises ; les habitants recherchaient alors à être reconnus comme incapables de payer l’impôt : ou lé Ecorchou de chein, les écorcheurs de chiens. Aussi, épouser une fille de Saint Julien avait un prix : en 1649, il fallait verser à la fabrique (église) huit pintes de vin clairet et huit pains d’une livre, ou leur valeur en argent.
Superficie et densité : 1.643 hectares, soit 90 hab/km²
Commune située à 15 kilomètres au nord de Dijon, Saint-Julien a su conserver son âme villageoise, tout en intégrant progressivement de nouvelles zones d’habitations.
Cette répartition géographique harmonieuse a contribué à un développement maîtrisé, tout en assurant le maintien de la cohérence d’ensemble de la commune. Ainsi, le patrimoine historique, agricole et forestier demeure préservé, voire enrichi grâce à la mise en place de jardins familiaux ou de projets de reboisement intégrés au projet d’école.
Mais, au-delà de sa géographie, Saint-Julien a su également développer de multiples infrastructures commerçantes, artisanale, médicales ou de service public, afin d’offrir à ses habitants un cadre de vie riche, propice aux ballades et aux échanges entre Julainois(es)
Les armoiries de Saint-Julien sont « De gueules au Saint-Julien d’or tenant un étendard du même et chevauchant un cheval d’argent, supporté par une champagne ondée au chef palé d’argent et d’azur de six pièces à la bande de gueules sur le tout et chargée de trois coquilles d’or, posées dans le sens de la bande qui est Grantson».
C’est en 897 que l’on trouve les premières traces, non pas de Saint-Julien, mais de Comblanchier. Par une charte, le roi Eudes donnait à son fidèle Gislebert, qui devint ainsi seigneur du Comblanchier, un ensemble de biens situés sur la rivière de la Norge, consistant en quinze meix avec bâtiments, dépendances, prés et serfs.
Mais, c’est en 1038 que l’on trouve pour la première fois mention de Saint Julien lorsque Rainald, comte de Châtillon et seigneur de Comblanchier, fit don de tous ses biens sis en « St. Julianus super Norgiam in pago Attuariorum (Saint Julien sur la Norge, lans le pagus des Atturiens) » à l’abbaye Saint-Bénigne de Dijon, à charge pour elle d’y entretenir trois moines et y faire dire une messe chaque jour … vœu rapidement oublié.
Après avoir été en baronnie dépendant directement du duc de Bourgogne, Saint Julien fut ensuite rattaché au royaume de France en 1477 après la mort du duc Charles le Téméraire.
De cent quatre-vingts en 1644, la population de Saint Julien n’a dépassé les cinq cents qu’à partir des années 1850, puis les mille dans la seconde moitié du XXIème siècle.
Historiquement à vocation agricole, et à l’exception de quelques demeures en pierre de taille, les maisons habitées de Saint Julien étaient pratiquement toutes enduites ou badigeonnées. Quant aux boiseries, quelques portes de grange gardent encore aujourd’hui des traces de leurs couleurs d’origines, déclinées dans la palette des ocres, auxquelles viennent s’ajouter des coloris de gris légèrement bleuté à compter du XIXème siècle. Ceci s’explique naturellement par le fait que la Bourgogne a été longtemps première région productrice d’ocre au monde.
Mais les flâneries dans les rues de Saint Julien permettent aussi de retrouver des traces d’activités anciennes, comme dans la rue de Comblanchier où l’on peut encore lire la mention production de houblon sur certains murs de façade. L’activité cressonnière est également révolue.
N’hésitez pas à vous adresser à la mairie pour consulter les cartes postales anciennes qui relatent l’histoire du village.
Anecdotes : Au XIXème, un bûcheron de Saint Julien vivant dans les bois, s’était familiarisé avec les loups, et passait de village en village. Il attirait alors les loups en imitant leur cri pour permettre aux chasseurs de les tuer.
A priori plus docile, à défaut d’être un grand méchant loup, c’est d’une mystérieuse brebis noire vivant sur Saint Julien que les Julianois menaçaient leurs enfants désobéissants.
Curiosités : Jusqu’à la fin du XIXème siècle, un lavoir à moutons était situé à la sortie du village, sur la route de Brognon. On peut encore en apercevoir les traces. Celui de la route de Clénay avait un réduit pour enfermer les chiens atteints de la rage.
L’église renferme quatre dalles funéraires : celle du Chevalier Pierre de Montoillot (mort en 1334), de son épouse Alix de Thintré (1313), celle de noble Odet Pellerin (1332) et celle de noble Estevenin Divian (1334), tous deux seigneurs partiels à Saint Julien.
On trouve également à l’entrée de l’église, la statue d’une donatrice en prière qui serait Agnès de France, fille de Saint-Louis, et épouse du duc de Bourgogne Robert II, qui fit terminer la construction de l’église débutée par Hugues III.
Le pont Neuf, face à l’église, constitue une belle construction récente, puisqu’il a remplacé une passerelle et un gué en 1824. Il jouxte l’un des deux lavoirs de Saint Julien, caractérisé par un barrage à cinq mécanismes de régulation d’eau. C’est en traversant le pont que l’on peut se rendre de l’ancienne école – réhabilitée en mairie moderne et fonctionnelle – à l’église.
Cette dernière, bâtie dans l’enceinte d’une ancienne motte médiévale est, elle aussi récente, puisque reconstruite en 1880 (et rénovée en 2002), à la place d’une église des XIIème et XIIIème siècles, elle-même remplaçant une église romane du XIème siècle qui, ayant reçu une relique de saint Julien, en provenance de Brioude, prit son nom.